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24 janvier 2009

Socio

Sociologie Politique

Par Mr Comas

 

I) Les comportements politiques

II) Force politique : analyse des acteurs politiques : les partis politiques, les groupes d’intérêt (groupe de pression). + Le financement des partis politiques : les faits et les normes. + La corruption. Analyse dénuée d’une visée normative.

III) Communication politique : Machiavel : « le paraître est important en politique, pour que le gouvernant sois respecté il doit paraître intelligents, honnêtes et compétents : malheur à eux si le peuple découvre qu’ils ne sont pas honnêtes et compétents

 

Bibliographie :

- Existe polycopié

- Les comportements politiques : par Mayer et Perrineau. Collection problème politique et sociaux : « la participation politique, crise ou mutation » numéro 927.

- Sociologie des groupes d’intérêt : par Michel Offerlé.

- Les partis politiques : par Brechon.

 

Evaluation :

- Examen oral sous forme écrite : basé sur uniquement des questions de cours.

- Feuille de 20 points de révision.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction : Qu’est-ce que la sociologie politique ?

 

 

La sociologie politique s’intéresse aux phénomènes politiques en tant que fait sociaux.

Qu’est-ce que signifie politique ?

 

I) L’insuffisance des critères classiques

 

Une première définition rattache la politique au pouvoir et une deuxième à l’état.

 

1) Le critère du pouvoir

 

Le phénomène de pouvoir = un phénomène politique ? Mais qu’est-ce que le pouvoir, distinguer la notion de pouvoir des notions voisines et en quoi cette définition ne permet pas de délimiter la notion de politique.

 

Le pouvoir est la capacité d’un individu d’imposer sa volonté aux autres. Plusieurs approches :

. L’approche substantialiste : le pouvoir est assimilé à un capital que l’on acquiert et que l’on détient et procure avantages et bénéfices.

. L’approche institutionnelle : les détenteurs du pouvoir : les gouvernants, l’ensemble des institutions qui façonnent l’état.

. L’approche relationnelle (ou inter actionniste) : consiste à estimer que le pouvoir est une relation entre deux ou plusieurs individus. Ex : Marx Webber  « le pouvoir est la chance de faire triompher dans une relation sociale sa propre volonté, même contre des résistances ». Le pouvoir n’a de sens que si il est analysé dans une relation avec des individus (Robinson Crusoé, son pouvoir n’a pas de sens). Le détenteur du pouvoir mobilise un certain notre de ressources (ex : l’argent, la violence, le nombre d’individus). La relation du pouvoir est inégalitaire : l’un commande et les autres obéissent.

 

a) Les notions voisines : la légitimité et l’autorité

 

. La légitimité : est une qualité du pouvoir dont l’acceptation repose sur le consentement de la population qui s’y trouve soumise. Les pouvoirs acceptés librement (enseignant / élèves : les élèves rendent légitimes le pouvoir de l’enseignant, régit à travers des règles). Quelles sont les facteurs de la légitimité ? Marx Weber : une typologie des légitimités :

. La légitimité traditionnelle : qui repose sur la tradition (le sacré), respecté par le corps social, le détenteur du pouvoir est déterminé par des règles transmises issue de la tradition (des générations). Ex : dans une société donnée ceux qui gouvernent sont les anciens (personnes âgées) car ils disposent d’une légitimité traditionnelle.

. La légitimité charismatique : quelqu’un qui aux yeux des autres membres de la société possédant des qualités exceptionnelles (le charisme) où va s’articuler une société émotionnelle. (Communication politique : l’émotion est une ressource politique car nous sommes une société médiatisée qui véhicule cette émotion, le politique se l’approprie). Ex de charisme : le Général De Gaule, faisait référence à sa légitimité historique (conféré par la résistance de 1940) dans son discours d’investiture de son mandant de président de la 5ème République 1958. 1962 : De Gaule veut réformer la constitution pour que le peuple votent directement pour le président pour que ce dernier bénéficie directement de la légitimité émotionnelle.

. La légitimité rationnelle et légale : les règles (normes juridiques) qui président à la dévolution du pouvoir, permettent de choisir le détenteur du pouvoir. La démocratie repose sur la désignation de la procédure électorale : fixation de règles, élection dans le respect des règles en vigueur : sa victoire sera donc légitime et légale.

 

 

. L’autorité : est l’ascendant exercé sur le détenteur du pouvoir à ses destinataires : justifiant son rôle de gouvernement. Légitimité et autorité peuvent aller de pairs, mais divergent parfois : un pouvoir légitime peut manquer d’autorité, ce manque d’autorité risque d’éroder la légitimité. Ex : un président de la République légitime, sur le plan juridique sa légitimité reste intacte du premier aux derniers jours de son mandat, à l’inverse de sa légitimité politique : la capacité du détenteur du pouvoir a de poser ses décisions (ex : révision de la constitution qui a besoin d’être consensuelle, le président de la République déclenche la procédure de révision souvent au début de son mandat car il possède une autorité fraîche, il a donc un ascendant d’imposer). Ex : un pouvoir dépourvu de légitimité initiale peut montrer une certaine autorité lui permettant d’obtenir une légitimité aux yeux des gouvernés : un dictateur qui montre une autorité aux yeux d’une population finira pas paraître légitime, ex : les Caudillo en Amérique latine (chef) : le général Perón en Argentine, Evita Perón jouissant de la place politique de son mari, avait un charisme extraordinaire sur la population sans posséder un pouvoir légitime, son autorité a forgé sa propre légitimité.

Un pouvoir quand il correspond au système de valeur sur lequel la société est fondée, ce pouvoir devient alors légitime et décident d’obéir au pouvoir

 

b) Ces critères du pouvoir sont-ils suffisants ?

 

Non, car dans une société les phénomènes de pouvoir sont divers : au sein de la famille, d’une entreprise, d’un établissement public. Or tout n’est pas politique.

Il y a des phénomènes politiques qui n’ont pas de rapport avec le pouvoir, le pouvoir est un instrument de la politique mais pas le critère.

Donc le critère du pouvoir est insuffisant car trop large, dépasse la politique. On ne peut pas ramener le politique au seul phénomène du pouvoir.

Ecartons le critère du pouvoir.

 

 

2) Le critère de l’état.

 

Idée qu’aujourd’hui tout ce qui peut être qualifié de politique relèvera de la qualité ou de l’organisation de l’état.

Politique : grec : polis = la cité. Aujourd’hui la cité est l’état, l’organisation juridico-politique de la société, cette dernière s’articule autour de l’état.

Alors le politique relève de l’organisation politique de l’état.

Il y a un lien entre le pouvoir et l’état. L’état est une forme d’institutionnalisation du pouvoir politique.

L’état peut disparaître pour une autre institutionnalisation. L’état est victime d’un double processus : à travers la mise en place transnationaux, et le processus de décentralisation, qui à terme affaiblit l’état.

L’état est un système d’institution : l’état un ensemble d’institutions, mais également de normes qui sont produites essentiellement par l’état. L’état peut être aussi analysé comme un système de ressource humaine (fonctionnaires, évolution de la fonction publique qui s’imprègne des règles du droit du travail).

Institutions, normes ou ressources humaines ? De quel aspect de l’état parle-t-on ? Ambigüité.

 

Il faut apporter des caractères complémentaires :

 

- Caractères territoriale de l’état : il établit ses compétences dans un espace délimité, dans le cadre territoriale définit par des frontières. Ne pas confondre état et gouvernement (qui peut exister et demeure sans territoire). Exemple : 1940, De Gaule à Londres, établit un gouvernement en exil.

- Le monopole de l’exercice de la violence légitime : seul l’état peut exercer une violence, le faisant par le biais de la contrainte physique (armée, police, propagande). Exemple : développement du terrorisme pour contester la violence de l’état, ce qui affaiblit la légitimité le rôle de l’état.

 

Le politique existe également hors de l’état et contre l’état. Exemple : le terrorisme est une politique qui intervient en dehors de l’état.

Critères sont donc insuffisant et mal adaptés pour définir ce qui est politique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II) Le critère du processus décisionnel

 

A) Eléments de définition

 

Différence entre ce que l’on considère être une société globale, et ce que sont des groupes sociaux réduits que l’on qualifie de groupe spécialisé.

Une société globale est un groupe social au sein duquel toutes les catégories d’activités sont exercées : économique, politique, social, culturel. Exemple : la nation, qui prend la forme de l’état nation. La tribu (péjoratif en occident : communautarisme) est un groupe social qui existe sous certaine latitude géographique et remplie le même rôle que la nation en occident. Le colonialisme a légué l’idée de nation, qui était à l’origine inconnue.

 

Les groupes spécialisés ne remplissent que certaines fonctions d’une société global, ils sont : la famille, l’entreprise, l’université.

 

Or au sein d’une société globale, la nécessité de prendre des décision collectives et obligatoires au nom et pour l’ensemble de la société. Exemple : contractualisme.

Or tout ce qui concerne la prise de décision au sein d’une société globale est politique. Le phénomène politique est le phénomène qui intervient dans le cas des processus, qui au sein d’une société globale permettent de prendre des décisions collectives ayant un caractère obligatoire basé sur une obéissance consentie ou forcée.

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