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24 janvier 2009

Grecs

Ière partie : La Grèce antique, la démocratie athénienne

- Chapitre 1 : l’émergence de la démocratie à Athènes

- Chapitre 2 : le siècle de Périclès

- Chapitre 3 : Sparte

- Chapitre 4 : le déclin de la démocratie athénienne

 

 

Chapitre 1 : l’émergence de la démocratie à Athènes

 

Vème siècle avant J.C.

Trois grandes phases dans l’élaboration de la démocratie athénienne :

- Militaire : la réforme hoplitique, qui correspond au 7ème siècle.

- Juridique : l’apparition de la première codification du droit athénien : le code de DRACON, fin du 7ème siècle.

- Politique : lié à des réformes misent en place à partir du début du 6ème siècle, par les pères fondateurs de la démocratie athénienne : SOLON, l’époque de la tyrannie : PISISTRATE, et la dernière grande réforme qui va lancé la démocratie : CLISTHENE

 

I) La réforme hoplitique

 

Attrait aux pratiques de la guerre dans les cités athéniennes, mais aussi dans d’autres cités. Le point de départ consiste à dire qu’à l’époque archaïque dont témoignent les poèmes d’Homère, pour l’essentiel, les armées des cités grecques étaient composées autour de la cavalerie : le guerrier était donc le chevalier, des cavaliers qui appartenaient à ses lignages nobles : c'est-à-dire à l’aristocratie, au monde des grands : les eupatrides = ceux qui sont né dans les familles noble. Ces affrontements entre cavaliers étaient dominants sur les terrains de guerre. Des cavaliers qui devaient faire fassent à tout les frais lié à la cavalerie : chaque soldat, militaire, pait son armement. Seules les classes les plus riches pouvaient participer à la cavalerie.

Au 7ème siècle, dans les cités grecques et spécialement à Athènes, il va se produire une entrée significative des citoyens issue des classes moyennes (démos) dans l’armée, et on voit apparaître, le rôle désormais décisif dans les combat de l’infanterie lourde. C’est elle qui prend le nom d’hoplite (les fantassins lourdement armés, équipement très cher). Dans le courant du 7ème siècle il y a alors une enrichissement des classes moyennes dû à l’expansion économique de l’époque : désormais dans les combat, ce qui va essentiellement compter n’est plus la cavalerie mais les hoplites, qui combattent dans les phalanges hoplites, dans des formations très structuré, formé de 8 rangs successifs et qui forment chaque fois un bloc compact de citoyen d’hoplite qui sont soumis à une décision assez forte, qui apprennent à combattre ensemble, et se protège les uns des autres grâce à leur manière de leur bouclier : structures collectives. On passe d’un combat individuel (les prouesses individuels), à un nouveau type de combat fondé sur le groupe et le collectif : émergence de cette idée de groupes citoyens qui engagent leur vie à l’armée, partagent les difficultés, les butins et qui vont vouloir de plus en plus participer aux décisions politiques.

Il y a aussi une infanterie légère, issue de la classe pauvre, très faiblement armée et protégé : que l’on trouve principalement dans les lanceurs de pierre ou les archès.

 

 

II) La phase juridique : la promulgation des lois écrites

 

A) Les eupatrides dans la connaissance du droit

 

Les eupatrides sont les « biens nés », dans les familles nobles, aristocratiques, qui de la même manière jouaient les premiers rôles dans la cavalerie, et qui pendant longtemps également on figuré dans l’entourage du roi, même dans le conseil aristocratique, et on eu seul l’accès au droit : il y a un monopole de la connaissance du droit réservé à ces familles, phénomène qui n’est pas propre à Athènes (la République Romaine).

Les chefs de ces familles exercent une sorte de monopole sur la connaissance du droit. Comment appliquer un droit qu’une partie importante de la population ignore ? Dans l’antiquité, le droit est sacré, religieux, mystérieux, d’origine divine : la justice divine, et donc le droit à la justice ne peut passer que par l’intervention du roi (qui est d’origine divine), c’est en rendant la justice que le roi va pouvoir poser un certain nombre de règles, qui constituent le droit et pour rendre une justice droite : il doit prendre l’avis de son conseil, composé de chefs de ces grandes familles, en commençant par les plus âgés. C’est en cela qu’il y a un monopole dans la connaissance de la justice et du droit, placé entre les mains de ces lignages nobles. Cela renvoi à la notion de Thémis (justice rendu par le roi).

Ce système va évoluer.

 

B) Dracon, 620

 

La tradition antique évoque ce nom parmi les « bons » législateurs. Ces législateurs au sens antiques du terme, sont des hommes inspirés, souvent entouré de devins (on reste dans un monde religieux), qui à un certain moment de l’histoire (crise, trouble) : on permit de poser un certain nombre de principes fondamentaux pour permettre à leur société de se stabiliser. Des principes qui ensuite seront entourés de beaucoup de respect, auquel on continuera à s’y référer pendant longtemps. Les principes fondamentaux d’ordre constitutionnel de Dracon et de Solon feront partis de la constitution athéniennes à l’époque classique : Nomoï = les principes constitutionnelles que l’époque classique doit respecter (il y aura un contrôle de la constitutionnalité des lois).

 

Dans les années 630 à Athènes, il y a eu une tentative de prise de pouvoir par un Cylon, lui et ses partisans ont essayé de s’emparer du pouvoir sans réussite car un des magistrats de l’époque : l’Archonte Megaclès s’est opposé à cette prise de pouvoir, mais Cylon se seraient réfugié sur le site de l’acropole qui est le site religieux par excellence d’Athènes. Il y aurait eu un sacrilège sous l’ordre de Megaclès : qui a donné l’ordre de massacre Cylon qui se trouvait près des grands sanctuaires d’Athènes. Ce massacre va déclencher à Athènes une crise sans précédant. Ainsi, Megaclès et tous son clan seront frappé de la peine la plus gave : un rejet complet de ses familles d’Athènes : la peine d’atimie. Pour rétablir l’ordre et la paix, l’unité de la cité, Dracon dans ces circonstances aurait donc eu l’idée de mettre par écrit, pour la première fois, un certain nombre de règles juridiques. Cette mise par écrit, dont on ne sait presque rien daté de 624, que l’on appel le code Dracon.

Le terme draconien provient de ce personnage et suggère que dans le code il devait y avoir une importance donnée à la loi pénale (répression).

A partir de cette époque, Athènes va disposer d’un droit écrit, provenant de loi coutumière. Début de l’état de droit dans la société athéniennes, début d’une conception de la peine individualisée (qui avant été collectif en droit pénal). C’est le début de la connaissance du droit, qui n’est donc plus réservé aux eupatrides. Cela va permettre un certain accès à la justice publique. Le citoyen de classe moyenne va pouvoir accéder à la connaissance du droit.

 

 

C) Le rôle des pères fondateurs dans l’apparition du système démocratique athénien

 

I) L’œuvre de Solon

 

Solon, comme Dracon avant lui, fait partis de ces « bons » législateurs d’Athènes, beaucoup d’auteur parle de lui depuis l’antiquité : Aristote (4ème siècle), Plutarque. Les auteurs font de lui le père de la démocratie athénienne, et ce faisant, il attribut toutes les grandes institutions d’Athènes à l’époque démocratique au rôle de Solon. On parle même parfois du mythe solonien pour évoque l’idée fausse que Solon aurait tout inventé.

Peu d’information sur Solon. Lui également était magistrat et archontes (grandes magistratures), et sa réforme est daté du 6ème siècle à 595.

Il a écrit 595 : un récit, des poèmes où il met l’accent sur les aspects majeur de sa réforme.

 

a) L’abolition des dettes

 

Cela renvoi à un contexte d’agitation sociale à Athènes (6ème siècle). La réforme de Dracon n’a pas apaisé la société, et se pose à cette époque, en particulier des problèmes agraires. Dans la mesure où le territoire contrôlé par Athènes : l’Attique, cette région n’est pas très riche, et se serait produit des phénomènes d’endettement d’une bonne partie de la population paysanne : surtout les Hectemores. Ils sont à l’origine des citoyens paysans pauvres, qui ont été obligé de s’endetter (recourt de prêts), ils sont soumis à une pression importante. Le mot Hectemores fait référence à un taux d’un sixième. On ne sait pas si ces paysans doivent verser un sixième des récoltes aux propriétaires de la terre, ou s’ils ne leur reste qu’un sixième après avoir verser leur dette. Ils sont obligés d’hypothéquer des terres qui leur appartenaient. Ils perdre la propriété de la terre au profit de grandes familles qui vont accumuler les propriétés foncières. Ces phénomènes mal connu lié à la terre ont donc conduit à des tensions sociales importantes qu’il a fallu régler.

Solon aurait donc enlevé le fardeau qui pesait sur les Hectemores : la levée du fardeau est la libération des terres, une petite borne qui montrer que la terre était hypothéqué. Une réintégration des Hectemores dans le communauté civil.

 

b) Le classement censitaire des citoyens

 

On attribut à Solon cette répartition de tous les citoyens athéniens en 4 grandes classes, selon le niveau de revenue, il va être incorporé à l’une des 4 classes civiques qui vont se perpétuer dans l’histoire athénienne :

 

- La classe des plus riches, fortunés, ceux qui ont un revenu au moins égal chaque année à 500 mesures de produits sec ou liquide : la classe des PENTACOSIOMEDIMNES.

- La classe des cavaliers : les HIPPEIS, des citoyens compris entre 300 et 500 mesures de produits sec ou liquide. Niveau de fortune important, citoyen aisé, capable d’entretenir le cheval de guerre.

- La classe des ZEUGITES : revenu annuel entre 200 et 300 mesure de produits secs ou liquides, cette classe suggère que l’on a faire ici à une classe moyenne de la société qui dans le domaine agricole ont la propriété d’un attelage de bœufs.

- La classe des THETES : revenu en dessous de 200 mesure de produit secs ou liquides.

 

Répercussions de cette répartitions des citoyens: militaires (qui est lié au niveau de fortune. Il n’y a pas encore de conséquence fiscale direct, car l’impôt à Athènes arrive très tardivement, on préfère les contributions en temps de guerre. Conséquences politiques, selon l’appartenance d’une classe, on pourra accéder ou pas à certaines fonctions politiques, magistratures et pour la magistrature la plus importante : il faut appartenir aux PENTACOSIOEDIMNES.

Répartition des citoyens qui va rester aux fondements de l’organisation civiques athénienne pendant longtemps. Ce système consacre une forme d’égalité de forme géométrique : tous les citoyens n’ont pas le même droit, mais que dés lors qu’on appartient à une même classe, dans cette classe nous avons les mêmes droits.

 

 

 

D) Les autres réformes de Solon

 

Très discutées par les historiens. A cause du mythe solonien, tendance à attribuer à Solon beaucoup de réforme : réforme monétaire, la création de l’organe du conseil (la Boulé), la mise en place des tribunaux populaires (Héliée). En réalité on ne sait pas trop les autres réformes de Solon, mais Solon lui aussi a publié un code qui vient compléter celui de Dracon. Et puis, si il n’y a pas eu réforme monétaire, Solon a revu le système de poids et de mesure de manière à unifier et stabiliser l’économie athénienne.

 

 

 

 

 

 

II) L’époque de la Tyrannie entre 561-511

 

Dans la tradition antique le Tyran est un ambitieux, qui arrive au pouvoir par la ruse et ensuite se maintient au pouvoir de manière illégitime en utilisant la cruauté. Image négative, sauf pour le cas de la période dominée par PISISTRATE. Qui en réalité, fût une époque positive dans l’histoire d’Athènes, si bien que cette période d’une cinquantaine d’année peut être considérée comme une période qui a préparé l’éclosion de la démocratie athénienne.

 

A) L’arrivée au pouvoir de PISISTRATE

 

Se situe dans un complexe troublée, les réformes de Solon ont pacifié de manière temporaire la société athénienne mais il n’y a pas eu de mesure radicale : pas de redistribution des terres. Dans les années qui ont suivit, il y a eu a nouveau des affrontements, et durant moment il fût impossible d’élire les archonte. En 561 il va y avoir une rivalité entre deux chefs de clan : LYCURGUE et MEGACLES.

LYCURGUE est soutenu essentiellement par les familles de propriétaires foncières : les PEDIENS (intérieur des terres).

MEGACLES soutenu par les PARALIENS : les habitants de zone côtière. Aucun des deux n’arrive à s’imposer, un troisième homme s’impose : PISISTRATE, soutenu par le parti des DIACRIENS.

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